JÉSUS-CHRIST, PRÊTRE ÉTERNEL ET SOUVERAIN

 

Jeudi suivant la Pentecôte

Fête

« Dédié à Jésus-Christ Souverain Prêtre, la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, née de l’apostolat de Jean-Jacques Olier, est une société de prêtres diocésains qui ont pour vocation le service de ceux qui sont ordonnés au ministère presbytéral. » (Art. 1 des Constitutions de Saint-Sulpice).

 

La Fête du Sacerdoce de Notre-Seigneur est la plus ancienne des fêtes particulières célébrées au Séminaire Saint-Sulpice.

 christ cene 2 La Sainte Cène / Juan de JUANES, (1556)

 

Dans l’ordo liturgique sulpicien, approuvé par le Saint-Siège en 1996, le jeudi après la Pentecôte est célébrée la fête de Jésus-Christ, Eternel et Souverain Prêtre.

Les origines de l’observance de cette fête nous ramènent aux premiers moments du séminaire de Saint-Sulpice au 17ème siècle. Pour son fondateur, Jean-Jacques Olier, curé de la paroisse de Saint-Sulpice à Paris, cette fête était un moment unique pour les futurs prêtres d’éprouver en pensée et en acte, que Jésus est le seul Vrai Prêtre, parfaitement obéissant à son Père Céleste dans l’offrande de soi-même en sacrifice. Le sacerdoce ministériel est porté par une vie de sacrifice.

Le premier article des Constitutions de la Compagnie de Saint-Sulpice précise :

« Dédiée à Jésus-Christ Souverain Prêtre, la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, née de l’apostolat de Jean-Jacques Olier son fondateur, est une société de prêtres diocésains qui ont pour vocation le service de ceux qui sont ordonnés au ministère presbytéral. » (Art. 1)

Le seul passage du Nouveau Testament où il est question de la théologie de Jésus-Christ comme Grand Prêtre est situé dans la Lettre aux Hébreux. De fait, le seul prêtre selon l’économie néotestamentaire, est Jésus-Christ, et ce n’est que plus tard que le sacerdoce ministériel s’est développé, comme ministère distinct, trouvant ses racines dans le choix des Douze par Jésus lui-même. Ce choix a présidé à la fondation d’une nouvelle communauté de croyants.

Un passage connu de la Lettre aux Hébreux explique bien cette théologie :

« Ayant donc un grand prêtre éminent, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme la confession de foi. Nous n’avons pas, en effet, un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses ; il a été éprouvé en tous points à notre ressemblance, mais sans pécher. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être aidés en temps voulu. » (He 4, 14-16 TOB)

A tous les sulpiciens travaillant dans le monde, nous souhaitons une joyeuse fête ! Merci pour votre confiance dans le sacerdoce, à la suite de Jésus, l’Eternel et Souverain Prêtre.